Tarot

Publié par Jyoti

Tarot

Le jeu que j’utilise est celui de Waite, qui date du début du 20e siècle et dont l’imagerie symbolique est une réinterprétation du tarot de Marseille inspirée par la Kabbale et notamment par l’arbre des Sephiroth. Il présente également la particularité d’illustrer aussi les arcanes mineurs.

J’ai toujours été intéressée par l’ésotérisme, mais je suis arrivée au tarot au détour d’un chemin, sans préméditation. Son étude a été au départ une entreprise à deux voix, une découverte partagée source de superbes échanges. Prenant pour tremplin quelques auteurs, rapidement l’intuition est venue à la rescousse. Les cartes font aujourd’hui quasiment partie de mes cellules. Telle ou telle situation m’apporte un nouvel éclairage sur l’une d’elles. Ou bien je laisse surgir celle qui éclairera un point obscur. Elles ne sont jamais bien loin de la surface de mon conscient.

Support symbolique universel, elles ouvrent sur le macrocosme et le microcosme. Elles donnent à voir l’éternel recommencement du cycle de l’univers. Le jeu de leur combinaison en multiplie le sens à l’infini. Elles se nourrissent de mes expériences, de mes découvertes. Elles m’éclairent en retour. Toujours dynamiques, toujours vivantes. Dans un tirage, je les entends comme la voix de l’inconscient.

Pour moi, le tarot est avant tout un outil de connaissance de soi et je serais bien en peine de vous dire si vous allez rencontrer l’âme sœur mardi à 13h00.

Surout, il faut garder un point fondamental à l’esprit : le libre-arbitre. Même si nous arrivons avec un chemin à suivre, c’est nous et nous seuls qui choisissons nos vies. Le tarot, c’est-à-dire nous-mêmes, peut nous indiquer une voie, nous pointer dans une direction. Mais nous pouvons refuser de la suivre. Ou prendre des chemins de traverse. Ce ne sera peut-être pas toujours judicieux, mais tant pis. C’est comme ça qu’on apprend.

Le tarot est un guide bienveillant, pas un maître sévère, contrairement à ce que l’austérité de certains arcanes pourrait laisser penser de prime abord. Pour lui, comme pour d’autres traditions qui me sont chères, chaque fin est un commencement. Quel plus beau message peut-il y avoir ?

Le tarot est un bien universel qui nous appartient à tous. Je contribuerai donc moi aussi à en explorer le sens à ma manière en publiant de temps à autre mes propres réflexions sur les cartes, m’inscrivant à mon niveau dans une « [..] Tradition [qui] n’est pas une doctrine mais une communauté d’esprits qui perdure d’âge en âge » comme l’a écrit Valentin Tromberg.

Si vous habitez dans ma région et avez envie d’envie d’y regarder de plus près ou si simplement vous souhaitez échanger sur ce sujet, n’hésitez pas à me contacter en cliquant sur le menu "Contact".

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :