Massage ayurédique

Publié par Jyoti

Massage ayurédique

L'āyurveda (connaissance de la vie en sanscrit) plonge ses racines dans l'Inde ancienne et pourrait bien être la plus ancienne science de la guérison de la planète. Il définit la vie comme la conjonction du corporel, du mental et du spirituel qui émanent de la Conscience cosmique. On dit en Occident qu'il s'agit d'une médecine "holistique", car elle considère chaque personne dans sa globalité.

De ce fait, la bonne santé et la longévité ne dépendent pas du bon fonctionnement mécanico-chimique d'organes et de systèmes distincts, mais, pour simplifier, de la circulation harmonieuse de l'énergie vitale (prāṇa) et du bon fonctionnement du feu digestif. Les principes de cette médecine subtile et complexe sont ancrés notamment dans la philosophie sānkhya (les trois doṣa - vāta (air), pitta (feu), kapha (terre) - en sont les plus connus du grand public en Occident, notamment du fait des questionnaires aisément accessibles sur Internet de déterminer grossièrement notre constitution).

Pour soigner, l'āyurveda s'appuie entre autre sur les pratiques alimentaires, la méditation, les plantes et le massage.

Les formes du massage ayurvédique diffèrent selon les écoles qui l'enseigne. En Inde comme en Occident, le masseur n'est pas médecin. Son travail n'est pas de diagnostiquer ou de prescrire, mais d'appliquer une gestuelle codifiée qui agit sur le corps autant que sur l'esprit, puisque les deux relèvent de la même essence. C'est un exécutant au service d'une pratique plusieurs fois millénaire.

Le massage ayurvédique instaure un bien-être qui s'inscrit dans le corps et le mental au fil des séances. Il donne à la personne massée l'occasion de fermer la porte sur son quotidien et de tourner son regard vers l'intérieur, d'être attentive à ce qui se passe en elle, aux émotions, aux ressentis que le travail du masseur fait remonter à sa conscience, au rythme de sa respiration. Et ce faisant, il agit au-delà du corps physique.

Instant suspendu de retrouvailles avec soi-même dans le silence intérieur, l'expérience est faite pour être vécue et les mots n'y ont leur place que si, une fois terminée, elle déclenche le désir de partager verbalement.

Formation : Tapovan

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