Astrologie védique - Introduction
Préambule
Je ne suis pas astrologue moi-même, mais je m’intéresse depuis mon adolescence à cet art, non pas en tant qu'outil de divination, mais comme moyen de connaissance de soi. Je suis en effet convaincue que les énergies vibratoires qui animent l'univers exercent une influence sur chacun d'entre nous, puisque tout est vibration et que nous ne faisons pas exception à la règle. L’astrologie est un guide et nous sommes le voyageur : libre à nous d'utiliser (ou pas) les informations qu'elle nous livre.
J’entame ici une série d’articles sur l’astrologie védique, qui ne se veut pas un cours d'astrologie, loin de là, mais un simple aperçu de ses notions de base. Le but de cette modeste initiation proposée par une profane à d'autres profanes est plutôt d'exciter la curiosité et, qui sait, de susciter des vocations !
Quelques définitions
- Le nom sanskrit de l'astrologie védique est jyotiṣa, qui signifie astronome et soleil, mais désigne aussi la science des mouvements des corps célestes permettant de fixer le jour et l'heure des sacrifices. Il vient du mot jyotis, la lumière dispensée par les astres qui brille dans les trois mondes (le nôtre, le monde intermédiaire et celui des dieux).
- L’adjectif « védique » fait référence à la période de l'histoire de l'Inde comprise entre 2000 ans (ou avant, le sujet fait débat) et 600 ans avant Jésus-Christ. Il est formé sur le mot sanskrit « veda », qui signifie connaissance et désigne aussi les traités fondateurs de la pensée philosophique et métaphysique de l’Inde.
- Astrologie tropicale (occidentale) : son zodiaque est divisé en 12 signes, c’est-à-dire douze portions égales de 30°, en commençant par le point vernal (équinoxe de printemps). Ce système ne correspond plus à aucune réalité stellaire. Elle considère les saisons de l'hémisphère nord comme étant à l'origine des caractéristiques des individus à la naissance, en tout point du globe.
- Astrologie sidérale (orientale, dont védique) : son zodiaque comporte également 12 signes de 30° chacun, calculés à partir des vraies constellations. Elle considère les étoiles comme étant à l'origine des caractéristiques des individus à la naissance, comme au temps des Babyloniens.
- Nœuds lunaires : moment précis où la Lune coupe le plan de rotation de la terre autour du soleil (plan de l’écliptique). Quand l’astre lunaire est dans sa période descendante, le moment où il franchit ce plan de l’écliptique est dit nœud lunaire descendant (nœud sud) et nœud lunaire ascendant (nœud nord) quand il coupe une nouvelle fois le plan de l’écliptique dans sa phase ascendante.
Généralités concernant l'astrologie védique
- L’astrologie védique tient compte du zodiaque sidéral solaire (ceinture de douze constellations par lesquelles le Soleil passe de manière répétée au cours d’une année). Toutes les planètes voyagent elles aussi de manière répétée dans ce zodiaque sur une durée qui dépend de leur distance respective par rapport au soleil. Le zodiaque sidéral repose sur la position et le mouvement des planètes sur fond de déplacement des constellations zodiacales. Parce que l’astrologie védique tient compte du décalage des étoiles, la position des planètes correspond à l’observation astronomique.
- Elle y ajoute un second système de constellations, nommé en sanskrit nakṣatra (qui signifie étoile, astérisme, constellation et se traduit par zodiaque lunaire ou maisons lunaires). Basé sur le mois lunaire sidéral, ce système repose sur la position de la Lune par rapport aux étoiles ou aux constellations et dure 27 jours, 7 heures et 4 minutes. La Lune commence et termine le mois à la même position dans le ciel, dans la même constellation et au même degré. Elle passe donc par environ un nakṣatra par jour pendant ce mois, ce qui donne 27 nakṣatra (28 autrefois, peut-être pour tenir compte des 7h43mn supplémentaires du mois sidéral). Lorsque l’on superpose les zodiaques lunaire et solaire on s’aperçoit qu’il faut 2,25 nakṣatra pour couvrir la période de chacun des douze signes solaires.
- Du fait de son ancienneté, l’astrologie védique ne tient compte que des planètes visibles à l'œil nu c’est-à-dire le Soleil, la Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Elle y ajoute deux planètes virtuelles, les deux nœuds lunaires : le nœud nord, Rāhu, et le nœud sud, Ketu, qui se situent au point du chemin de la Lune où se produisent les éclipses.
Sources : dictionnaire sanskrit-anglais Monier-Williams ; « Shedding light on jyotisha: vedic astrology for beginners » par Julianne Victoria ; Wikipedia
Ressource : Guide de prononciation des mots sanskrits